Cet opéra pour marionnettes est un jalon important à plus d’un titre : une collaboration fructueuse et si amicale avec l’auteur Luc Jorand, alias François Jacob, qui a pu faire éditer son texte par La Ligne d’ombre d’Hervé Baudry, octobre 2019, dans le livre Rousseau triche, texte couplé avec Un estomac d’Autriche, autre projet d’opéra comique qui lui n’a pas pu se concrétiser, sur le  livre de Louis Dumur.

Les chanteurs et le petit orchestre de Tic Tac Rousseau sont remarquables, les décors à transformation et les marionnettes du Parisien Gilbert Epron, les lumières subtiles de Jean Grison, les costumes de Françoise Boitard ont assuré une belle réussite de cette création à la Cité Bleue de Genève, en 2012 puis à Samoëns.

Un essai original aussi dans cet opéra : intégrer à la mise en scène le langage des signes pour les malentendants, par nos deux amies spécialistes de Lausanne.

Et c’était la 100è production de l’Opéra-Studio de Genève !